Effondré, Herbert Handler a déclaré en sanglots au journal Heute, qui a l'exclusivite de l'affaire: "Grimaldi me manque tellement, elle est tout ce que j'ai". Prêt à tout, il promet à quiconque la retrouvera une récompense alléchante : un diamant de 3 carats du joaillier Bulgari d'un montant de 60.000 euros que la chienne porte à l'oreille ainsi que 20.000 euros en liquide, selon le quotidien gratuit.
Aucune trace de chien correspondant aux critères de Grimaldi n'a été retrouvé au grand chenil de Vienne ni auprès des 200.000 lecteurs, selon Heute. Gardant fermement espoir, malgré les fausses indications d'une douzaine de personnes mal intentionnées, Herbert Handler supplie : "La petite doit bien être quelque part. S'il vous plaît, rendez-la moi".

Un pasteur d'une église pentecôtiste du Malawi, en Afrique centrale, a été arrêté pour avoir ordonné à 15 de ses paroissiennes de se dénuder pendant qu'il priait pour elles. Le prêtre avait demandé à ces fidèles de se déshabiller pendant qu'il prononçait pour elles des "prières spéciales".

Ces femmes avaient été obligées de rester nues sous le regard du pasteur. Ce prêtre de l'église des Croyants de la Bible, l'une des nombreuses églises pentecôtistes présentes au Malawi, a été interpellé dans le district de Salima après que l'une des femmes eut déposé plainte. Il devrait être traduit en justice pour attentat à la pudeur et encourt une peine minimale de 18 mois de prison.

Environ deux millions de Britanniques, âgés principalement entre 35 et 54 ans, reconnaissent avoir perdu leur appétit sexuel en raison de problèmes d'argent. 37 % des sondés admettent faire moins l'amour en raison de leur soucis d'argent, 50 % disent se disputer plus souvent avec leur partenaire et 26 % admettent passer moins de temps avec leurs enfants.

L'étude commandée par l'assureur Axa révèle aussi que les Anglaises sont deux fois plus sensibles à ces problèmes d'argent que les hommes. Deux tiers d'entre elles avouent même que leurs difficultés financières leur gâchent la vie. D'après le sondage, plus de la moitié des personnes confrontées à des difficultés financières vivent en couple, 23 % sont veufs ou divorcés et 22 % sont célibataires.

Un taxi qui se trompe d'adresse... c'est agaçant, mais envisageable. Un avion qui se trompe d'aéroport, c'est déjà plus difficile à imaginer. Surtout dans le cas d'un avion de ligne... C'est pourtant ce qui est arrivé à un appareil d'Eirjet, qui assure la liaison Liverpool-Derry pour le compte de la compagnie "low-cost" irlandaise Ryanair : il a atterri par erreur mercredi sur un aérodrome militaire nord-irlandais. L'airbus A320, en provenance de Liverpool, s'est posé sur la base d'hélicoptères de Ballykelly, à 8 km de sa destination prévue : l'aéroport de Londonderry (City of Derry airport), dans le nord-ouest de l'Irlande du Nord.

"Le pilote s'est excusé en disant qu'il avait atterri sur le mauvais aérodrome", a témoigné l'un des passagers. "Tout le monde s'est mis à rire croyant qu'il s'agissait d'une blague, mais en regardant dehors nous avons vu des soldats partout, ils avaient l'air surpris, certains prenaient des photos". Au final, c'est en autobus que les 39 passagers de l'appareil ont rejoint leur destination. 

"Une telle erreur ne s'est jamais produite"

Le ministère britannique de la Défense n'en est toujours pas revenu. "Il ne s'agit vraisemblablement pas d'un atterrissage d'urgence", a-t-il commenté dans un communiqué. Quant à la compagnie Ryanair, elle s'interroge elle aussi et promet une enquête. Dans un communiqué, elle a expliqué qu'il s'agissait d'une "erreur du pilote d'Eirjet qui a cru qu'il était en approche visuelle sur l'aéroport de Derry City".

"Nous avons demandé à Eirjet de procéder à une enquête car en plus de sept ans de vols Ryanair à destination de City of Derry et vingt ans de fonctionnement de Ryanair, une telle erreur ne s'est jamais produite auparavant", a assuré Ryanair. L'aviation civile a été alertée et une enquête a été ouverte sur les conditions de cet incident.

Les propriétaires de canidés viennois peuvent désormais passer un "permis de conduire les chiens". Cet examen facultatif prévoit, comme pour le permis de conduire automobile, une partie théorique écrite et une "conduite" pratique en ville, afin de vérifier les compétences du maître. Il coûte 25 euros et dure deux heures.

Lors du passage du "code", les candidats doivent répondre à des questions à choix multiples, pour vérifier s'ils connaissent bien leurs obligations de propriétaire. Les questions concernent la santé et le comportement de leur compagnon domestique. Par exemple: "quand votre chien remue la queue, cela veut-il dire qu'il est content, excité ou encore qu'il s'ennuie ?"

La partie "conduite" simule une promenade en ville avec mise en situations. Le maître doit remplir ses devoirs en mettant ainsi la muselière à son chien dans le tramway ou le métro et en ramassant ses déjections. Les heureux candidats ayant réussi leur permis repartent avec une exonération de la taxe annuelle canine de 43,60 euros et plein de gâteries pour leur toutou : du bon d'achat pour une laisse au sac à déjections.

150 000 chiens à Vienne

Selon la directrice de l'association "L'Animal comme thérapie" (TAT), l'idée d'un tel examen est de connaître les règles de base pour mener un chien et lui rendre la vie la plus agréable possible en ville. Cette initiative fait suite à un sondage effectué sur 500 habitants de la capitale en septembre 2004, révélant que 85% d'entre eux y étaient favorables. Vienne compte environ 47 000 chiens répertoriés, c'est-à-dire soumis à la taxe, mais les estimations vont jusqu'à 150 000 (pour 1,7 million d'humains).

"Les Viennois sont de vrais cynophiles mais considèrent cependant nécessaires des mesures sévères afin qu'une cohabitation pacifique entre hommes et chiens soit possible dans cette ville" estime Ulli Sima, la conseillère municipale à l'Environnement à l'origine du projet. Ce "permis canin" est unique en son genre, selon son adjoint : "Ce n'est en aucun cas un examen d'obéissance de l'animal, mais il permet d'évaluer comment le tandem chien-maître affronte socialement les situations quotidiennes propres à une grande ville" précise Karl Woeger.

34% des Viennois se sentent en danger au contact des chiens

Une licence est cependant exigée après test par mesure de sécurité pour les chiens d'attaque, comme dans d'autres pays. D'après le sondage, 34% des Viennois avouent se sentir "personnellement en danger" au contact de chiens. 92% considèrent indispensable la tenue en laisse et le port de la muselière.

Une pétition de milliers de parents d'élèves est par ailleurs en cours pour forcer la municipalité à trouver une solution aux quelque 5 à 10 tonnes de crottes produites quotidiennement. Le maire Michael Häupl a promis de se pencher sur la question. Vingt examinateurs vétérinaires sont actuellement agréés pour le "permis chien" mis en place en janvier.